Petite Boutique N°10
Meilleurs vœux aux 4975 visiteurs et mes remerciements aux contributeurs des trop rares commentaires des 50 articles publiés en 2023, en souhaitant que vous soyez encore plus nombreux pour cette nouvelle année.
Fidèle a l'éclectisme de la Petite Boutique, j'espère vous intéresser encore à découvrir cette 1ére livraison 2024.
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❀ Autoportrait présumé, attribué à Annibale Carracci,1575/80
À la fin du XVIe siècle, les frères Annibale et Agostino Carracci et leur cousin Ludovico, établissent à Bologne une académie prônant de tirer parti de la vie comme fondement de la pratique artistique. Cette démarche, apparemment simple, a transformé le monde de l'art de la ville et finalement dans toute l'Italie.
Les experts se disputant sur la paternité de l'oeuvre à Annibale, 1560/1609 qui aurait ici entre 15 et 20ans, ou son frère ainé Agostino 1557/1602 et leur cousin Ludovico 1555/1619 contestent aussi qu'il s'agit d'un autoportrait, sans qu'aucun ne réussisse à en apporter une preuve décisive.
❀ 1754, Le Plaisir, Anton Raphael Mengs 1728/1779 d'après l'Iconologie de Césare Rippa.
L'Iconologia est un livre d'emblèmes de Cesare Ripa 1560/1622, recueil historique de personnifications allégoriques, résumé d'informations anciennes, médiévales et modernes de 1593, la première édition illustrée date de 1603.
Le Plaisir est décrit dans la 77ém des 684 personnifications et une des 151 illustrées avec de grandes gravures sur bois
PLAISIR, ou VOLVPTÉ. CXXVII.
« On la repreſente par vn ieune Garçon ; qui a les cheueux creſpelus & de couleur d’or ; vne Guirlande de Myrthe enrichie de Perles, le corps à demy nud, des Aiſles au dos, vne Harpe en main, des Brodequins d’or, & vne Sereine à ſes pieds. Ses cheueux friſez & parfumez, qui ſe couronnent d’vne Guirlande de fleurs, ſont autant de marques de laſciueté, de molleſſe, & de mœurs effeminées. »
❀ Éosphoros, Personnification de la soirée et Helios, Personnification de midi, 1765, Anton Raphael Mengs, Palacio de la Moncloa
C'est à la demande de la reine Marie-Amélie que Raphaël Mengs se rend à Madrid le 7 octobre 1761. Le Palacio de la Moncloa, édifié par le Marquis de Eliche, petit-neveu du premier ministre du roi Philippe IV, l'avait décoré de tableaux de peintres espagnols et italiens. Mais ce lieu destiné aux divertissements ne résista pas à la Guerre Civile. Entièrement détruit en 1936 pendant le siège de Madrid par les troupes de Franco il a été reconstruit à l'identique.
Éosphoros, Personnification de la soirée et Helios, Personnification de midi, sont 2 des 4 tableaux représentant la personnification des heures de la journée placé en dessus de portes pour le boudoir de Marie-Louise, princesse d'Asturie.
❀ 1808/ Portrait de Charles Ferdinand Théodore de Vassinhac d’Imécourt, François Gérard, 1770/1837,
Ferdinand d'Imécourt, 21ans, Officier d’ordonnance du maréchal Lefèvre est tué lors du siège de Dantzig, 19 mars/ 24 mai1807 pendant la guerre de la Quatrième Coalition entre l'armée française du maréchal François Joseph Lefebvre et les garnisons prussienne et russe du maréchal Friedrich Adolf von Kalckreuth qui signe sa reddition le 24 mai 1807.
Siège de Dantzig, reddition du 24 mai 1807, Johann-Lorenz II Rugendas (1775-1826).
Blessé le 13 avril 1807 lors d'une sortie à neuf heures du soir, Ferdinand d'Imécourt meurt à six heures du matin à l'âge de vingt et un an et neuf mois.
Siége de Dantzig,gravure sur acier, 1834, dessin de Charpentier gravé par Beyer et Outhwaite.
Enterré dans la cathédrale d'Oliwa, hôpital de campagne pour l'armée française, on y trouve encore une stèle mentionnant son inhumation. C'est l'une des dernières à l'intérieur d'une église, le code Napoléon en vigueur dans le Grand-Duché de Varsovie interdira cette pratique. Le tableau commandé par Gédeon Charles d'Imécourt, son frère ainé que peint F.Gérard en 1808 est une composition de mémoire ou d’après une esquisse.
❀ Albert de Belleroche par John Singer Sargent.
L'un et l'autre ont été élève de Carolus-Duran, Sargent de 1874 à 1880, Albert de Belleroche, l'année 1882 et c'est à l'ocasion du dîner annuel donné au maître par ses étudiants qu'ils font connaissance.
Demblé se noue une réelle complicité entre John Singer 26ans et le jeune Albert 18ans qui se laisse volontier croquer,ou pose pour une huile sur toile avec un éclairage caravagesque qui met en relief son profil.
Mais c'est Le portrait fait en 1883, un temps accroché dans la salle à manger de sa maison de Tite Street à Chelsea, qui est resté chez Sargent toute sa vie.
Réalisé dans son atelier du 41 boulevard Berthier, la figure androgyne de Belleroche affiche une présence sensuelle pour ce qui a été conçue à l'origine comme un portrait héroïque dans une tunique du début du XVIe siècle a l'encolure carré.L'œuvre, suggestive d'une relation émotionnelle entre Sargent et Belleroche est révélatrice de ce qui pourrait avoir été l'amour de la vie de Sargent.
Et sans doute réciproque si l'on en juge par l'air mutin qu'affiche à 19ans Albert de Belleroche avec cette toque posé de guinguois en 1883. Façon d'affirmer qu'il ne ce souci pas de suivre le chemin normal qu'on lui promet.
Cependant a cette époque Sargent entretenait déjà une relation avec Paul Heleu dont un croquis été accroché dans sa salle a manger parisienne.
Croquis réalisé en 1880 probablement a l'occasion d'un voyage en Hollande de Sargent avec son cousin Ralf Curtis, et son ami Francis Brooks Chadwick.
John Singer Sargent.1892
Sargent rencontre Paul-César Helleu 1859/1927, aux Beaux-Arts, a 17ans il fréquente l'atelier de Jean-Léon Gérôme. En avril 1876, ils se rendent chez le marchand Paul Durand-Ruel pour la deuxième exposition des Impressionnistes. Là Ils rencontrent Monet avec qui ils dinent, le soir même, au café du Helder. Plus tard Paul partagera un temps l'atelier de John Singer Sargent.
Paul Heleu, 1885/89 par J.S.Sargent
❀ "Portrait d'un jeune" souvent intitulé "Franz Schubert 1797/1828 à seize ans", Vers 1815
Attribué à Léopold Kupelwieser, 1796/1862 ce portrait de Franz Schubert 1797/1828 à seize ans aurait donc été dessiné alors que Léopold en avait 17...Kupelwieser peintre autrichien souvent associé au mouvement nazaréen, était à l'Académie de Vienne dès 1809 à l'âge de 12 ans,
Ici son autoportrait a 17ans, l'année ou il réalise celui de Schubert acquis en 1902 par le prince Jean II de Liechtenstein.
Le Schubert de Kupelwieser est à comparer avec ce portrait de Jeune homme avec des lunettes de Josef Abel 1764/1818 que certain pense être celui de Franz Schubert a 17ans.
Cette année-là, naît entre Schubert et un autre étudiant, Johan Mayrhofer une amitié qui les feront partager le lit d'une chambre chez Madame Sans-Souci.
Johan a témoigné : « Schubert manifeste aux femmes de l’amitié, du respect, mais il en a peur ! »
Un des autres amis de Schubert était Moritz von Schwind, 1804/1871,un si joli garçon qu’on le surnommait “cherubino”. Schubert en était complètement amoureux et l’appelait en plaisantant, “mon amant”.
Schubert lui-même, reconnaissait volontiers sa misogynie. Dans la société puritaine du 19e siècle, la litote « misogyne » était l'adjectif autorisé pour désigner un homme qui avait de l’amour pour son propre sexe... C'est probablement d'une maladie vénérienne contractée avec un prostitué qu'il meurt d'en avoir été mal soigné.
❀ Federico García Lorca en 1914. photo du dossier étudiant de l'Université de Grenade.
Federico García Lorca, 16ans.
Federico García Lorca, 1898/1936, poète et dramaturge espagnol, prosateur, peintre, pianiste et compositeur. Victime du qu’en-dira-t-on et des bonnes mœurs, concentrés d’homophobie intégrée et d’adaptations à la morale catholique dans une société corsetée entre rumeurs et peur des on-dit.
Enfant moqué, parce que doué d’une sensibilité littéraire hors du commun. L’opposé de ce que la bonne société andalouse d’alors considère comme une voie à suivre pour un premier-né de propriétaire terrien aisé.
Federico García Lorca, 19ans à Grenade en 1917.
Madrid lui apporte ses premiers succès, ses premières relations. Mais aussi sa plus grande désillusion. L'amour passionné pour Salvador Dalí n'est pas réciproque.
Amoureux d’un hétéro, la peur de se déclarer, un mal-être grandissant qui transpire l’homosexualité inassouvie.
Dalí lui avait donné comme surnom “Le chien andalou”. Surnom moqueur quand avec Luis Buñuel il donne ce titre à son premier court-métrage surréaliste en 1929.
Une blessure supplémentaire pour Lorca qui pose ici qelques mois avant son arrestation.
Capturé par la milice le 16 août 1936, accusant le poète d'être « socialiste, franc-maçon, connu pour ses pratiques homosexuelles ». Ces provocation mérite bien douze balles dans la peau, ne serait-ce que pour la vertu et la morale catholique.
Mais cet assassinat est bien un crime politique, et non un hasard de la guerre. Le 19 août, Federico García Lorca est fusillé comme un chien. “Je lui ai tiré deux balles dans le cul parce qu’il était pédé” aurait dit Juan Luis Trescastro, l’un de ses bourreaux, principal instigateur de son arrestation. En réalité, il semble bien que ce soit un peloton d'exécution qui ait exécuté Federico García Lorca.
❀ François Barraud, Les Musiciens, 1921
Sur ce tableau carré de 2,35 x 2,35m, François Barraud 1899/1934 se représente avec ses frères, nés en Suisse a La Chaux-de-Fonds d'un père graveur sur boitier de montre et d'une fratrie de 7enfants. Tous peintres, ils ont été également formés comme artisan du bâtiment, leur permettant de se subvenir quant les commandes tardent à venir.
L'ainé Charles Barraud, 1897/ 1997,
24ans au moment du tableau, survivra à ses frères. Adoptant une touche un rien cézanienne, privilégiant l'harmonie à la forme strictement cernée, peuplé de personnages imaginaires, de scènes pastorales qui échappent à la réalité. Charles crée un monde onirique qui rejoint celui, merveilleux, de l'enfance.
François-Emile Barraud, 1899/1934,
22ans au moment ou il peint le tableau, peintre, dessinateur, graveur et sculpteur, multiplie natures mortes et portraits dans l'esprit pictural d'un Balthus, meurt de la tuberculose à l'âge de 34 ans, à Genève.
Aimé Victor Barraud, 1902/1954,
19ans au moment du tableau, est comme ses frères ouvriers du bâtiment, œuvrant à la reconstruction des monuments de Reims endommagés par la guerre. Peintre représentant de la Nouvelle Objectivité, comme son frère, Aurèle.
Aurèle René Barraud, 1903/1969,
18ans au moment du tableau, peintre et graveur, représentant de la Nouvelle Objectivité. Comme ses frères et sœurs, Aurèle-René a suivi les cours de dessin de l'école d'art et d'artisanat de La Chaux-de-Fonds. Ensemble, ils ont créé un atelier dans le grenier de la maison pour s'exercer, exposant pour la première fois en 1917. Aurèle-René Barraud était surtout connue pour ses paysages urbains, ses natures mortes et ses portraits avec une touche socialement critique.
❀ Mercure, Johann Gregor van der Schardt, 1570-1580.
Johann Gregor van der Schardt,1530/1581, fut l'un des premiers d'un groupe d'artistes néerlandais à succès qui firent carrière à l'étranger et ne revinrent jamais chez eux. On ne sait rien de sa formation initiale, mais nous savons qu'en 1560, il s'était établi et travaillait à Bologne, en Italie.
Sol,1570, bronze.
À cette époque, van der Schardt avait acquis la réputation de réaliser de petites copies d’œuvres célèbres de l’Antiquité. Tout au long de sa carrière, il a travaillé de manière indépendante, sans jamais atteindre le poste d'artiste de cour. A Nuremberg il s'est spécialisé dans les bustes en terre cuite peinte comme son autoportrait de 1573.
Giorgio Vasari, biographe des artistes, a salué van der Schardt comme un excellent sculpteur, une distinction rare que cet écrivain italien farouchement patriotique puisse accorder à un artiste né à l'étranger.
❀ Martin Johann Schmidt, Le jugement du roi Midas entre Apollon et Marsyas,1768 , Österreichische Galerie Belvedere, Vienne.
Au sommet de sa carrière, Johann Martin Schmidt 1718/1801,appelé Kremser Schmidt, a été honoré de devenir membre de l'Académie de Vienne.
À cette occasion, il a soumis une pièce de réception comprenant deux peintures d'histoire mythologique vaguement liées, Le Jugement du roi Midas entre Apollon et Marsias et Vénus et Cupidon dans la Forge de Vulcain
Curieusement, Johann Martin Schmidt choisi de représenter un Apollon longiligne aux muscles sec, bien éloigné des canons de l'époque pour figurer le héros.
❀ La Chute des Titans, Cornelis van Haarlem 1588/90
Dans cette Titanomachie (ou "Guerre des Titans"), Cornelis van Haarlem représente en 1588/90. l'arrivée des titans dans le Tartare, version grecque de l'Enfer.
les Titans membres de la deuxième génération d'êtres divins, sont les douze premiers enfants de Gaia (Terre-Mère) et Uranus (Père Ciel). Ils ont régné pendant le légendaire âge d'or et ont également constitué le premier panthéon des divinités grecques.
Dans la guerre qui les opposent aux enfants de Cronus (Zeus, Hadès, Poséidon, Hestia, Héra et Démètre), principales divinités olympiennes, les Titans sont renversés et exilés dans la prison infernale des dieux vaincus et des héros qui ont offensé Zeus.
Cette Titanomachie, œuvre ambitieuse d'un Mannerists de Haarlem, est l'occasion pour van Haarlem de faire la démonstration de ses capacités à concevoir et à représenter une multitude de nus masculins aux carnations nuancés dans des poses variées permettant la mise en valeur des musculatures.
Autoportrait de Cornelis van Haarlem, à 26ans
Cornelis van Haarlem 1562/1638 a créé une école de dessin, connue sous le nom de Haarlem Academy ou "Haarlem Mannerists". Groupe informel pour échanger des points de vue artistiques et dessiner des modèles nus, sans oublier de figurer un "cache-sexe" poétique...
❀ Raoul Dufy autoportrait 1897 .
Raoul Ernest Joseph Dufy, 1877/1953, peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur, nait second d'une fratrie de 11 enfants.
Interompant sa scolarité à 14ans, pour aider sa famille il travaille dans la maison d'importation de café Luthy & Hauser tout en suivant les cours du soir à l'École municipale des beaux-arts du Havre. Dans la classe de Charles Lhullier, il rencontre Raimond Lecourt, René de Saint-Delis et Othon Friesz qui restera un de ses plus fidèles amis.
Raoul Dufy, 20ans.
C’est de cette époque que date ses premiers autoportraits ou il pose fièrement habillé de frais, col empesé et lavaliére.
A son retour d’un an de service militaire, en 1899 il fait cet autoportrait au chapeau mou, affichant la morgue d’un jeune monsieur plein d’assurance.
C’est qu’il vient d’obtenir de la ville du Havre une bourse de 1200 frs par ans qui lui permet d'entrer en 1900 à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dans l’atelier Léon Bonnat.
Y retrouvant Othon Friesz qui est là depuis 3ans, ils partagent une chambre au 12 rue Cortot.
Il faut souligner une maîtrise précoce de l’aquarelle, et déjà avec cet autoportrait de 1904, les indices de son style futur exposé pour la 1ére fois au Salon des Artistes Francais de 1901, Fin de journée au Havre.
Elle illustre le moment charnière, après la fin de sa formation artistique, où, entre sa dette envers l’héritage impressionniste et ses débuts fauves, l’artiste expérimente de manière très fugitive d’autres voies.
❀ Cornelis van Haarlem, Jupiter et Mercure punissant la Nymph Lara 1497
Jupiter, amoureux de Juturne, n'ayant pu la trouver, parce qu'elle s'était enfuie et jetée dans le Tibre, appela toutes les naïades du Latium, et les pria d'empêcher la nymphe de se cacher dans leurs rivières. Toutes lui promirent leurs services.
Mais, Lala, la bavarde, naïade de l'Almon, ruisseau qui se jette dans le Tibre, au-dessous de Rome, alla rapporter à Juturne et Junon les desseins de Jupiter. Pour la punir Jupiter irrité, lui coupe la langue, ordonnant à Mercure de la conduire aux Enfers.
En chemin, Mercure, s'éprend de la beauté de la nymphe devenu Lala la muette. S'aimant, des jumeaux naissent, qui du nom de leur mère, sont appelés Lares.
Mercure embrassant la Nymph Lara, Jan Harmensz. Muller Amsterdam, 1571/1628
Dans cette gravure, il faut remarquer le suggestif dessin du tissu, évoquant sans détours un phallus par ces plis couvrant l'entre-jambe largement ouvert de la nymphe.
« Garrula lingua caue ne sis tibi causa doloris hoc docet exemplo te lara nympha suo »
Faites attention à ne pas être la cause de la douleur avec votre langue bavarde. Cela t'apprend par l'exemple que tu es une nymphe.
❀ Lare Romain Ier siècle ap. J.-C.
Les Lares, parfois aussi appelés genii loci, sont des divinités romaines liées à un lieu donné, appelés à protéger les êtres humains, quels qu'ils soient, en tant qu'usagers de leur domaine.
Ainsi le Lare familiaris est le dieu de la maisonnée qui protège toute la famille.
Ce sont des personnages masculins, petits, jeunes, vêtus de tuniques courtes et rustiques avec une ceinture, faite en peau de chien, selon Plutarque, qui prennent des attitudes de danseurs, sur la pointe des pieds ou légèrement balancés sur une jambe.
Les romains qui avaient des Lares pour tous les domaines placés sous leur protection, étaient aussi nombreux que les endroits qu'ils protègent. Ainsi l'on trouve entre-autres, Les Lares Domestici, dédié à la maisonnée, ceux a la famille Les Lares Familiares. Les Lares Militares, Les Lares Patrii aux ancêtres déifiés, mais aussi les Lares Privati chargés de protéger une seule personne, comme le sont nos anges gardiens. Et même avant St.Christophe, Les Lares Viales, Lares des routes protégeant ceux qui empruntent ou traversent celles-ci.
Aussi, pour cette année 2024, si vous ressentez le besoin d'avoir une protection, cherchez le Lare qui conviendra le mieux à votre situation en mettant chez vous une jolie figurine d'un jeune homme dansant.
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